L’IA générative est-elle réellement inclusive ?
Depuis 2022, l’intelligence artificielle générative (IAG) s’impose dans le champ éducatif comme un outil prometteur de personnalisation et d’inclusion. Présentée comme un levier de démocratisation du savoir et de réduction des inégalités, elle soulève néanmoins des tensions entre accessibilité technologique et véritable appropriation critique. Cette recherche interroge dans quelle mesure l’IAG peut être qualifiée d’inclusive. Elle montre que, si l’IAG favorise l’adaptation pédagogique et l’égalité des chances en diversifiant les parcours, elle reproduit également des biais linguistiques, culturels et sociaux liés aux données d’entraînement. L’absence de co-conception avec les publics vulnérables et la dépendance aux modèles dominants renforcent le risque d’une fracture techno-cognitive. L’étude plaide pour une inclusion intégrée, et une approche systémique, tenant compte de la conception, des données et des usages, afin d’éviter que l’IAG ne transforme une promesse d’inclusion en vecteur d’exclusion.
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