La capacité d’appropriation, une capacité organisationnelle immatérielle négligée dans l’adoption des systèmes d’information et de gestion

Par Roxana Ologeanu-Taddei, Karine Gauche, David Morquin, Rodolphe Bourret
Français

Notre article porte sur la capacité d’appropriation des systèmes d’information et de gestion (SIG). Celle-ci intègre la mise en place du soutien organisationnel pour définir des règles concertées d’indexation de l’information et d’utilisation tout en laissant aux utilisateurs l’autonomie pour leur adaptation. Nous montrons que la formalisation de cette capacité par les organisations est un aspect souvent négligé lors de l’implémentation de ces systèmes. Nous illustrons notre propos par deux études de cas, réalisées dans deux bureaucraties professionnelles publiques françaises. Dans les deux cas, nous constatons des sous-utilisations et des pratiques de contournement de SIG, témoignant d’une adoption subie et non d’une appropriation authentique des SIG. Nous expliquons ces résultats par le fait que l’appropriation ainsi que la capacité d’appropriation sont négligées, en raison notamment des coûts supplémentaires qu’elles induisent. Nous proposons d’éviter cette situation par l’intégration de la capacité d’appropriation dans l’actif immatériel de l’organisation.
Codes JEL : J24, L23, M15

Mots-clés

  • capital Humain
  • organisation
  • compétences
  • Systèmes d’Information
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